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Quelle place faut-il accorder aux données ? C’est toute la question au cœur de l’intervention d’Hervé Pillaud. Pour cet entrepreneur qui participe à des instances de réflexion, « les données sont à la fois la source et le produit de la connaissance. » Ce n’est pas un simple postulat mais bien davantage une conviction aux conséquences très concrètes. En tant que source de la connaissance, les données ont une immense valeur. Encore plus s’il s’agit de données d’intérêt général. Elles doivent donc occuper une place à part. Hervé Pillaud appelle à créer pour elles une catégorie nouvelle « indépendamment de leurs producteurs ».
Pour des « communs du numérique »
Car dès lors que les données représentent une richesse, elles sont jalousement conservées par leurs détenteurs. Ce réflexe propriétaire interdit la fondation de « communs du numérique », des archives ouvertes où seraient stockées les informations utiles à l’ensemble de l’humanité. Ainsi conservées et mises à la disposition de tous, les données enrichiraient un « patrimoine commun transmissible aux générations futures ». L’encadrement, l’organisation et la mise en œuvre incomberaient à différents échelons administratifs, de l’Union européenne aux collectivités locales en passant par les Etats. La création de communs du numérique éviterait au passage la multiplication de données redondantes. Collectées pour satisfaire les appétits de propriétaires différents, ces informations doublonnées ont un coût écologique.
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