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« Le capitalisme viral substitue des flux d’informations à des flux de personnes », constate Christian de Perthuis. En cela, il est porteur d’espoir « car le transport de l’information consomme nettement moins d’énergie que le transport des personnes», explique le professeur d’économie. Salvateur dans un monde où certaines ressources énergétiques s’épuisent ? Pour autant, le capitalisme numérique n’a pas réponse à tout. Si le confinement a démontré que des flux physiques pouvaient être remplacés par des flux de données, tout n’est pas dématérialisable. A commencer par les marchandises qu’il faut bien livrer sur le dernier kilomètre même quand les courses sont effectuées en ligne !
Capitalisme et sobriété
Le capitalisme viral recèle aussi « des pièges » car il pousse à la consommation ce qui est suicidaire d’un point de vue écologique. Si les données constituent son carburant, et pas les matières premières fossiles, il se développe aussi grâce à la multiplication de leurs échanges – transferts, duplication, téléchargements - avec pour conséquence des gains d’échelle…et une baisse des prix. « Le capitalisme numérique n’est pas sobre par nature ! » Il faut donc « l’encadrer » insiste Christian de Perthuis. Enfin, et l’on rejoint finalement la problématique du « capitalisme thermoindustriel » à l’origine de la prospérité des nations occidentales, il faut veiller à développer le capitalisme viral selon « des techniques respectueuses de l’environnement. »
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