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L’édition 2020 de l'Université d'été GS1 France vise à élargir le spectre de l’impact du numérique et des données sur l’émergence de modèles plus durables mais aussi, en écho à la crise du Covid-19, plus résilients.
Dématérialiser la croissance.
Pour une nouvelle efficience, de nouvelles mesures s'imposent
Il s’agit une nouvelle fois d’interroger la capacité à bâtir un monde économique qui saurait croître sans épuiser ses ressources ! La quête d’une croissance tout en réduisant l’exploitation des ressources, c’est-à-dire une croissance plus « immatérielle », ne doit-elle pas mener à des nouveaux standards de mesure, qui mettent en regard tous les « bons » paramètres ?
Nous essaierons cette année d’évaluer comment des référentiels communs sont nécessaires pour établir une nouvelle évaluation de la croissance fondée sur un nouveau mode de calcul de la performance, et déterminer comment le numérique peut être un catalyseur indispensable, pour peu qu’il soit employé avec méthode… et sobriété.
Si le profit économique fut le moteur de la croissance des 200 dernières années, quel sera celui de cet « après » que l’on nous promet ? Comment faire émerger un nouveau mode de calcul et sur la base de quels référentiels communs ? Et comment mesurer l’efficience d’autres formes de richesse, de modèles pas seulement efficients économiquement, mais aussi socialement et d’un point de vue environnemental ? Peut-on évaluer une efficience qui ne serait pas que « la sienne » mais le produit d’une véritable équation collective qui, aux bornes de sa propre activité, tiendrait compte de toutes les externalités ?
En somme, quels leviers pourraient permettre une croissance plus inclusive, une croissance de tous et pour tous, où chacun contribuerait à une efficience partagée et durable ?
Les débats seront animés par Gaëlle Copienne, journaliste.
Dans le monde numérique, il existe quantité de vaccins face à la prolifération des virus : des antivirus. Le « capitalisme viral », l’expression d’Yves Citton désignant le capitalisme numérique, sort renforcé de la crise sanitaire. Ce capitalisme investit dans les renouvelables, la mobilité bas carbone, les réseaux intelligents. Pas dans les énergies fossiles. Il va contribuer à accélérer la transition énergétique. Nous aidera-t-il à mieux protéger la nature et la multiplicité des êtres vivants le composant ? Un enjeu crucial pour construire des modèles économiques respectueux de la santé des écosystèmes. Et mieux protéger la nôtre face au risque de pandémies.
Une conception commune voudrait faire du numérique un outil immatériel dont on pourrait faire un usage illimité. Pourtant, le stockage de nos données est énergivore et notre consommation numérique exponentielle. Les externalités négatives (émissions de gaz à effet de serre) liées à la consommation numérique égaleront prochainement celles générées par l'automobile. La question de la durabilité de la donnée et des données d’intérêt général peut être posée. Par ailleurs, la bonne utilisation des données dépend de leur qualité. La question des référentiels communs et des standards partagés semble un prérequis pour les exploiter au mieux, notamment par l’IA.
Les technologies numériques sont en train de changer la vie des citoyens. La stratégie numérique de l’UE, dévoilée en février dernier, a pour objectif de faire en sorte que cette transformation soit profitable aux citoyens et aux entreprises, tout en aidant l’UE à atteindre son objectif de neutralité sur le plan climatique d’ici 2050. Quels principaux leviers sont activés pour parvenir à remplir cet objectif ? Comment favoriser l’émergence de nouveaux business models compatibles avec la préservation des ressources ? Et quel impact de la crise sanitaire en cours ?
Les énormes enjeux sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés nous obligent à repenser les outils de mesure de la performance des entreprises. Chacun ressent les limites d’une comptabilité purement financière, qui ferait fi des capitaux naturels et humains. Face à des défis qui requièrent une réponse collective, quels instruments pour bâtir une croissance plus inclusive, qui ne s’arrêterait pas aux bornes de nos propres entreprises ?
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