Aller au contenu principal

Livre blanc GS1, Robotisation et logistique, Enjeux et perspectives

L’interopérabilité de la chaîne d’approvisionnement se base sur le système défini par GS1. Ces travaux permettront à tous de tirer pleinement parti de cette robotisation optimisée de la chaîne logistique.

Longtemps l’apanage des industriels, les robots font leur apparition dans la logistique depuis quelques années. Cette robotisation de la chaîne d’approvisionnement représente un des moyens efficaces de répondre aux défis de la digitalisation du commerce et de ses conséquences sur la chaîne d’approvisionnement.

D’un point de vue opérationnel, la robotisation constitue une réponse aux objectifs de réduction des coûts et à la nécessité pour les acteurs logistiques de s’inscrire dans un cadre réglementaire de plus en plus strict.

Les premières implantations permettent de constater :

  • des réductions des cycles de commande et de livraison,
  • des gains de productivité,
  • une réduction de la démarque
  • ou encore une lutte plus efficace contre la pénibilité du travail.

L’introduction de ces robots, conçus pour des opérations logistiques, peut aussi s’envisager dans une logique de refonte des entrepôts ou d’optimisation de certains postes.

Véhicules automatisés, bras robotisés, « goods to man », systèmes intégrés, drones, cobots (collaboration opérateur et robot d’assistance),… autant de solutions qui répondent aux besoins des entreprises et à leurs organisations.

Les entreprises qui se lancent dans la robotisation de leur logistique doivent cependant intégrer un certain nombre de paramètres afin de rentabiliser et pérenniser leurs investissements. Outre la nécessité évidente de penser son organisation interne en fonction de ses besoins, la robotisation demande également de revoir l’interface avec la logistique de ses partenaires.

L’interopérabilité est essentielle à 3 niveaux :

  • interopérabilité des organisations
  • interopérabilité des marchandises
  • interopérabilité des solutions.