Ce premier juin, GS1 France et VALHOR, l’interprofession du végétal français, ont signé une convention de partenariat qui permet de généraliser l’utilisation du Global Location Number (GLN), le standard international pour identifier de façon unique et non ambiguë une entité, une entreprise ou un lieu. Une première en France dans le secteur agricole !
Aujourd’hui, les informations relatives aux lieux logistiques sont échangées entre producteurs, grossistes, distributeurs, entreprises du paysage, prestataires logistiques et transporteurs via différents formats, sans réelle standardisation des données.
Cette absence de codification unique des lieux logistiques peut conduire à des erreurs de livraison et rend difficile, voire impossible la mise en place de solutions de mutualisation du transport multi-apporteurs.
*Crédit photo : Container Centralen
Dans ce contexte, après une étude approfondie des solutions existantes, VALHOR a décidé d'utiliser une référence internationale fournie par GS1 France pour l'identification numérique des entreprises, des entités et des lieux : le Global Location Number (GLN).
Il s'agit d'une série de 13 chiffres qui codifie de manière unique et dans un format standardisé les entités et les lieux logistiques d'une entreprise, tels que le lieu de stockage, le quai de chargement/déchargement, le service de facturation, etc.
Bien que la solution semble évidente, le problème est qu'une grande majorité des membres de l'interprofession ne sont pas adhérents à GS1 France et ne disposent pas de codes GLN. Or, un standard facilitant l'échange informatisé de données n'a d'intérêt que s'il est utilisé par tous.
Afin de résoudre cette difficulté, VALHOR et GS1 France ont signé un partenariat qui donne la possibilité à l’interprofession d’attribuer les codes GLN pour le compte de ses ressortissants non adhérent à GS1 France. Il garantit ainsi l’unicité et la standardisation des dénominations des lieux de chargement et de livraison des végétaux.
Ce partenariat marque une étape importante pour les deux parties. D’un côté, la filière horticole est la première de toutes les interprofessions de l’agriculture à se lancer dans l’univers de la standardisation. De l’autre, cela permet à GS1 France d’étendre ses standards vers d’autres interprofessions agricoles et également des fédérations industrielles et logistiques pour accélérer la digitalisation au sein de ces écosystèmes.
