Ensemble, façonnons l’avenir de la construction !
Découvrez comment GS1 France et ses standards accompagnent les acteurs de la filière dans la transition numérique et l'adoption de l’économie circulaire.
Aujourd’hui, les acteurs de la construction sont confrontés à de nouveaux enjeux : évoluer vers une économie circulaire, digitaliser les échanges avec leurs partenaires, assurer l’interopérabilité des solutions et améliorer l’ensemble de leur supply chain.
Par ailleurs, de nouvelles réglementations, telles que le carnet d’information du logement ou la révision de la réglementation sur les produits de construction, requièrent la mise à disposition d’informations fiables, qualitatives et structurées.
Dans le cadre de son ambition de devenir le premier continent neutre sur le plan climatique, l'Union européenne a proposé le règlement relatif à l’écoconception des produits durables (ESPR) et celui sur les produits de construction (rev_CPR) qui introduisent le passeport numérique des produits (DPP) obligatoire dès 2028 pour tout produit de construction mis sur le marché en Union Européenne.
En réponse aux nouveaux défis du secteur, GS1 France a lancé sa communauté d’intérêt avec les acteurs des filières construction et bricolage.
Il s’agit d’un collectif d’organisations qui cherche à répondre aux besoins en matière d’identification, de traçabilité et d’échanges de données tout au long du cycle de vie d’un ouvrage, mais également de répondre à des enjeux environnementaux et réglementaires avec le passeport numérique des produits.
Assurer la continuité numérique des échanges et réussir la transition vers une économie circulaire
Répondre aux réglementations, notamment grâce au marquage interactif du QR Code augmenté GS1
Optimiser la traçabilité sur l'ensemble de la chaîne de valeur
Garantir l'interopérabilité des systèmes d'information
Le DPP va devenir une obligation pour chaque metteur en marché, qu'on soit un importateur ou qu'on soit un industriel localisé dans l'Union européenne, cela deviendra un prérequis pour chaque produit.
"Les exigences en matière d’information prévoient que des produits ne peuvent être mis sur le marché ou mis en service que si un passeport numérique de produit est disponible conformément aux actes délégués applicables adoptés en vertu de l’article 4 et des articles 10 et 11. "
(Règlement (UE) 2024/1781 du Parlement européen et du Conseil du 13 juin 2024 - Article 9 - Passeport numérique de produit)
Les produits de construction devront donc comporter un DPP à l'horizon 2028.
Concernant les marchés publics, "des exigences minimales pourront être fixées, le cas échéant, afin d’encourager l’offre et la demande de produits durables sur le plan environnemental régis par des actes délégués adoptés, en tenant compte de la valeur et du volume des marchés publics passés pour les groupes de produits concernés et de la faisabilité économique, pour les pouvoirs adjudicateurs et les entités adjudicatrices, de l’achat de produits plus durables sur le plan environnemental sans que cela n’entraîne de coûts disproportionnés."
(ESPR - article 65 - Marchés publics écologiques)
Dans le cadre du rev_CPR et lRPC et du ESPR, il est essentiel d’établir des bases communes afin que l’impact environnemental des produits de construction soit calculé de manière homogène dans toute l’Union Européenne.
Le règlement européen sur les produits de construction (P9_TA(2024)0188) du 10 avril 2024 stipule que les calculs devraient couvrir le cycle de vie du produit en utilisant les méthodes établies dans le cadre de la normalisation.
Pour les produits neufs, le cycle de vie à prendre en compte s'étend de l'acquisition des matières premières (ou leur production à partir de ressources naturelles) jusqu'à l'élimination finale du produit, en incluant les bénéfices et les charges qui dépassent les limites habituelles.
Concernant les produits usagés et remanufacturés, le calcul du cycle de vie débute au moment de la désinstallation du produit de l'ouvrage de construction et se poursuit jusqu'à son élimination finale. Cette approche garantit une analyse complète de l'impact environnemental des produits de construction, en considérant toutes les étapes de leur existence, de leur création à leur fin de vie.
Le passage du 1D au 2D (QR Code augmenté GS1 ou GS1-DataMatrix) est un sujet qui est géré par le GS1 Board GS1 (Global) Management Board. Les entreprises qui le composent et le représentent, soit directement, soit indirectement par les entités GS1 locales et/ou régionales. C’est donc une stratégie mondiale, avec pour ambition que l’ensemble des points de vente retail (BtoC et BtoB) soient prêts pour lire les codes 2D à fin 2027.
Il y aura évidemment une période de transition, où les codes 1D et 2D se trouveront sur le même packaging afin de laisser le temps au marché de se préparer à ce changement d’envergure.
Les raisons de cette ambition sont liées :
- au développement de l’économie circulaire ;
- au besoin de répondre aux exigences des consommateurs, en leur donnant davantage d’informations sur les produits qu’ils utilisent/qu’ils consomment ;
- à la nécessité de limiter la multiplication des codes-barres sur les packagings qui cause des confusions.
Dans le secteur de la construction, un ouvrage peut être composé de plusieurs composants (produits).
La réponse est donc oui. Chaque composant peut être identifié individuellement, bien que cela ne nécessite pas forcément un marquage direct. L’identification et les liens entre les différents composants peuvent être gérés dans une base de données ou via un modèle comme le BIM*.
Par exemple, dans un bâtiment livré (immeuble), il est possible de tracer et relier tous les systèmes et composants (fenêtres, escaliers, etc.) afin que les différents acteurs de la chaîne de valeur puissent suivre et documenter ces éléments.
Deux flux se rejoignent pour optimiser cette chaîne : le flux projet (modèle BIM ou base de données) et le flux physique (produits).
*Le BIM (Building Information Modeling) est le partage d’informations fiables d’un bâtiment ou d’une infrastructure, de sa conception à sa démolition, entre tous les acteurs. Les standards GS1, notamment le GTIN, recommandé dans les processus BIM par plusieurs pays européens, apportent une forte valeur ajoutée dans la chaîne d’approvisionnement et la gestion du cycle de vie des objets et des pièces.
Dans le secteur de la construction, l’objectif est de pouvoir identifier chaque produit au sein d’une maquette numérique, comme dans le modèle BIM, et d’assurer la traçabilité des composants sur un plan. Le QR code sert de lien entre l’objet physique dans l’ouvrage et son équivalent numérique dans la maquette.
Par exemple, si une fenêtre doit être remplacée 10 ans après son installation, la nouvelle fenêtre, identifiée par un QR Code augmenté GS1 avec un numéro de série unique, remplacera l’ancienne (également identifiée par un QR code unique). La maquette numérique conservera l’historique des deux fenêtres.
De la même manière, la peinture appliquée sur un composant aura aussi un identifiant unique, lié à la maquette numérique. Même si la peinture recouvre un objet, cela n’affectera pas son passeport numérique (DPP). Les produits doivent être traçables dans la maquette numérique et, idéalement, aussi sur l’objet physique.
Cette traçabilité fait partie des travaux en cours pour trouver les meilleures solutions d’identification dans le secteur. Par exemple, un QR Code augmenté GS1 peut être placé à l’intérieur du cadre d’une fenêtre ou une puce RFID peut être intégrée dans l’objet.
Contactez-nous dès maintenant via le formulaire ci-dessous afin que nous puissions vous inviter à des réunions d’information tout au long de l’année.